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Dialogue entre les peuples de la nature

Dernière mise à jour : 28 mars 2020


Existe-il un lien entre les êtres vivants ? Comment se matérialise-t'il ? Tous les peuples de la nature ont quelque chose à dire et à partager. Écoutons-les !



Les arbres sont sociables, ils se parlent entre eux



Ils ont l’image de grands sages, immuables, imperturbables. La lenteur est leur credo, le temps est leur allié. S’ils sont si grands, si vieux, c’est pour veiller sur nous, humains, animaux, nous protégeant de leurs grands bras et nous invitant à l’introspection.

Et si les arbres croissent si doucement, c’est pour leur bien. Ils doivent apprendre à faire leurs armes, à se fortifier, à chercher seuls ce dont ils ont besoin pour leur croissance. Très sensibles et en lien parfait avec les saisons, ils s’adaptent à tous les changements de température. L’écorce va se durcir, les bourgeons vont attendre le redoux. Dès le retour du printemps, le vert revient, les pousses arrivent, conscientes de cet environnement profitable à nouveau.


Si les arbres semblent être des créatures solitaires, il n’en est rien. Ils sont sensibles à la présence de leurs voisins. Ils vont pousser à la même hauteur que les autres et respecter le cercle personnel de chacun, en arrêtant leurs branches là où se trouvent celles des autres, au niveau de la canopée. On appelle ce phénomène la « timidité des cimes ». Cela a pour avantage de filtrer la lumière et d’apporter le bon équilibre de luminosité à la forêt en dessous. Travail d’équipe. Les plantes sont en effet « conscientes » de la présence des autres êtres vivants autour d’elles. Pas besoin de cerveau pour ça.


Il a été prouvé que les plantes se parlent entre elles. A la fois par la voie de l’air, et par celle du sol. Comme les oiseaux qui vont piailler dès l’arrivée d’un potentiel danger pour avertir les copains, les plantes, si elles sont menacées, vont envoyer des signaux à leurs voisines. En Afrique du Sud, un acacia pris d’assaut par des antilopes qui, en enclos, n’avaient pas d’autres choix de nourriture, avait augmenté son niveau de tanin afin de littéralement empoisonner ses agresseurs. A l’aide de phéromones, il a envoyé ensuite des signaux d’avertissement portés par le vent jusqu’aux arbres autour de lui. Le message est passé : les arbres prévenus se protègent à leur tour, prêts à se défendre.

Tout comme le vent participe à la reproduction des plantes en portant là où il le faut les graines et les spores, il fait également office de messager du peuple végétal.


Qu'en est-il des messages au niveau du sol? Les phéromones envoyées dans l’air peuvent aussi transiter par les racines, ou par les réseaux de champignons qui tapissent le sol et les arbres. Les racines forment un réseau souterrain d’information, sorte d’internet végétal. Les plantes reçoivent la nourriture par elles, et peuvent s’en servir pour faire passer des informations invisibles ou encore s’échanger des nutriments. Ils peuvent ainsi se protéger comme une famille, donnant plus à celui qui en a besoin, faisant face à plusieurs aux agressions extérieures, soient-elles climatiques ou biologiques. Cet échange de services fait la force du groupe, de la forêt, et montre le lien étroit de ressemblance qu’il y a entre les végétaux et les animaux.


Et les animaux?

Les animaux grégaires sont la définition de l’union fait la force. En vivant en groupe, on s’accorde plus de probabilité de survie. Chacun protège l’autre, lui fournit ce dont il a besoin, tout le groupe veille sur les plus jeunes, et des règles sont instaurées pour garantir la sécurité et le bon fonctionnement du groupe.


Il arrive parfois qu’un animal protège un autre qui n’est même pas de la même espèce. Ou même plus étonnant, un prédateur qui protège une proie, comme cela a pu arriver pour des lionnes adoptant des gazelles. L’amitié inter-espèces est une réalité, tous les animaux peuvent être apprivoisés et se lier d’amitié avec les humains. Avec de la patience et du respect, rien n’est impossible !


Entre les individus animaux (les humains en font partie), il existe des liens indéfectibles qui semblent ne pas s’expliquer. Qu’est ce qui attire tel et tel individu l’un vers l’autre ?


L’amour commence dès la naissance, on l’appelle alors l’instinct. La mère mammifère fusionne émotionnellement avec son petit, en reconnaissant l’être qu’elle a nourri et protégé dans son ventre durant plusieurs semaines ou mois. Pour la première fois, les regards se mélangent, et le lien est créé. C’est une réaction automatique, une protection mise en place par la nature, pour le bien de tous. Il faut se regrouper pour survivre et perpétuer l’espèce, et ainsi la vie. Et pourtant, chez la plupart des individus, ce lien persiste même après l’âge adulte, quand l’ancien petit est enfin assez grand pour s’occuper de lui-même. Il n’est donc plus à ce stade - en terme de survie-, utile. On peut aimer son père, sa mère, son frère, sa sœur, et avoir des amitiés avec n’importe quel être vivant, peu importe son age, son sexe, les points communs ou même l’espèce. C’est l’envie, et non plus le besoin, qui prévaut. Le plaisir d’être avec l’autre, d’échanger, de s’amuser, de se sentir apprécié et soutenu devient une émotion personnelle, distincte des lois de base de la nature. Tant qu’on reçoit et qu’on donne, qu’on respecte et qu’on aime, une relation est saine et constructive. Elle participe alors tout de même à l’effort collectif de la vie. La vie a besoin d’échange, de mouvement, d’évolution. Donc à sa manière, elle est toujours rattachée aux mécanismes de survie.



Alors quelle est la réalité des relations ?


La vie sert la vie. C’est son seul et unique but : continuer d’exister. Elle crée les relations d’amour entre les êtres vivants afin qu’ils s’aident les uns les autres et qu’ils survivent, vivent et transmettent la vie. Les mécanismes mis en place sont nombreux. Il y a ceux qu’on connaît tous et dont on a parlé, et ceux qui œuvrent sous la surface, moins évidents et plus intangibles encore. Certaines lois de la nature ne sont pas fournies avec un livret explicatif. Quand on aime quelqu’un ou son chien, on le ressent en soi, c’est évident. Mais qu’est-ce qui se cache encore plus profondément sous cette relation et qu’on semble ignorer?


On le sait, quand on n’est pas bien dans sa vie, on se sent abattu et triste, et c’est automatique: nos défenses immunitaires baissent. C’est alors une porte d’entrée pour la maladie et le mal-être physique. Le mal-être mental précède la maladie. Et moins nous avons de joie dans notre vie, moins nous aurons envie de nous battre pour nous en sortir. C’est alors un cercle vicieux qui nous empêche de guérir et peut nous tirer encore plus loin vers le bas.


On sait également que les émotions peuvent être contagieuses : que ce soit la joie comme la colère et la peur, et le stress que cela engendre.


Ce qu’on ne sait pas, c’est à quel point exactement toutes les émotions peuvent se transmettre et passer d’un être vivant à un autre. On s’en rend compte quand on observe nos animaux. Ceux-ci, très sensibles et empathiques, absorbent comme des éponges notre mal-être, et le transforment à leur façon. Comment ? En le transformant de l’état invisible de l’émotion à un état visible sur le plan physique. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est leur rôle. De la même manière que le rôle d’un parent est de protéger ses petits, celui d’un animal domestique est de protéger les humains avec qui il est en lien affectif. Vous êtes malheureux ? Alors votre animal va vous le montrer et vous forcer à faire face à votre état en se mettant à agir d’une manière étrange et non désirée afin d’attirer votre attention. Si vous ne comprenez pas, il va aller plus loin et développer un problème physique, plus ou moins grave. Si vous décidez de prendre le problème à bras le corps, et de chercher à décoder le message, alors vous avez fait le premier pas vers le bien-être, autant le vôtre que celui de votre animal. Tous les indices sont là, il suffit d’avoir le bon guide pour les décoder !


Quels sont les moyens pour décoder les messages de nos animaux ?


Observez le. Demandez vous en quoi ce qu’il exprime résonne dans votre vie. Où a t-il mal ? Quelles sont exactement les réactions physiques ? Qu’est-ce que cela lui provoque ? Et surtout, à partir de quand cela a-t’il commencé et quel était votre vie à ce moment-là ? Comment est-ce que tout cela vous parle ?


Tout est logique et a une raison bien précise.


La manière la plus directe de faire parler un animal est de se connecter à lui. La télépathie leur donne la parole. Il l’ont toujours eue, et il ne tient qu’à nous de les écouter attentivement et de le vouloir.



Et vous, à quel point êtes vous connecté.e à votre animal ?

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